
Catégorie : À chaud

Anne-Laure Meynckens : « Dans les discours écologistes, les animaux en tant qu’individus ayant intérêt à vivre et ne pas souffrir, sont souvent absents, invisibilisés »
Dans les discours écologistes, les animaux en tant qu’individus ayant intérêt à vivre et ne pas souffrir, sont souvent absents, invisibilisés. En écologie, on parle de biodiversité, d’écosystèmes, d’espèces, de fonctions utiles pour les humains. Ce discours jouant sur l’anthropocentrisme est socialement et politiquement plus entendable car il place les humains au cœur des préoccupations : cela flatte notre ego. Il évite ainsi des remises en cause plus profondes de nos modes de consommation et de nos relations aux animaux, c’est donc moins dérangeant.

Pourquoi le bien-être animal est-il primordial pour comprendre l’écologie ?
Une grande partie des personnes engagées se heurte à une dissonance cognitive : prôner un monde durable tout en continuant à consommer de la viande ou des produits d’origine animale, ou à tolérer / fermer les yeux sur l’exploitation animale.

Végétarisme, végétalisme, véganisme, antispécisme : quelles différences ?
Au-delà des questions éthiques, notre alimentation joue un rôle crucial dans la protection de l’environnement.

Les pesticides, ce drame que la science ne veut pas voir
La fabrique du doute, cycle continuel de fake news, de raccourcis intellectuels et de conflits d’intérêts, continue de désinformer les citoyens sur la réalité de certains pesticides, glyphosate en tête.

Le flanc radical : Une nécessité ?
Les militants, bien au fait de la crise environnementale en cours et à venir, essaient par tous les moyens d’alerter et ce depuis au moins 50 ans, sur cette crise.